Louka, un vampire différent

Nom : Yoigoshi
Prénom : Louka
Age : 17 ans
Sexe : masculin
Préférence sexuelle : bi

Peur/faiblesse: Un vampire peut-il connaître la peur ? Un vampire a-t-il la moindre faiblesse lorsque l'argent n'effleure pas sa peau et que les rayons du soleil ne le menacent plus ? Peu de gens parviennent à y croire car les légendes décrivent des êtres dépourvu d'émotions, mais la peur existe bel et bien, au même titre que tout ces sentiments humains que les vampires trouvent abjectes. Au fond d'eux-même, les vampires craignent tous de ne pas être à la hauteur, mais dans le cas de Louka c'est différent... Il n'a pas peur d'être faible car il sait profondément qu'il l'est, qu'il est une insulte à sa race. Les autres vampires le considèrent comme une erreur, et lui-même n'en pense pas moins. Qui aurait put croire, en effet, qu'un vampire puisse avoir peur de lui-même et des siens ?



Katana: Qu'est ce donc que cette arme attachée dans le dos d'un vampire si chétif ? Qui ne voudrait pas rire de ce katana, arme si commune, que le jeune Louka semble traiter comme s'il s'agissait du receuil de tout ses souvenirs ? Après tout, cette arme n'est probablement là que pour découragez les plus faibles de s'en prendre au jeune garçon, encore qu'il faudrait que les plus faibles ne se rendent pas compte que ce petit vampire a des airs d'enfant perdu, et qu'il ne sera probablement pas plus dangereux qu'une souris qu'on piège dans une boîte. Et oui, voilà donc que le jeune Louka se promène avec une arme, lui qui se dégoute et qui semble tout faire pour éviter la confrontation avec les siens, lui qui ne semble en aucun cas capable de maîtriser des pulsions qui l'écoeurent et le terrifie, lui qui fait tout simplement pitié. Une garde aussi noire que la nuit qui l'a condamnée, une lame aussi éclatante que le regard de ce pauvre gamin sans défense, voilà donc l'arme grandiose qu'il dégaine lorsqu'il se sent menacé et qu'il n'a d'autre choix que de se battre pour survivre. Mais quelque chose, lorsque la lame quitte son fourreau ternes, semble illuminer le regard de l'adolescent. Pourrez vous croiser du regard les lettres étranges gravées de noir sur la lame du katana ? Aurez-vous le temps de deviner que lui seul en connait la signification ? Vous étiez persuadé qu'il s'agissait d'une proie facile, alors pourquoi se transforme-t-il en véritable cauchemar lorsqu'on le pousse à prendre les armes, et pourquoi avez-vous vu briller le regard d'un autre avant de mourir ?

Wakizashi: Celui-ci, vous ne l'aviez pas vu. Il faut dire que posséder un daïsho, ensemble d'un katana et d'un wakizashi, n'est pas forcément commun à notre époque puisqu'il s'agit d'une signature de samouraï. Cette nouvelle arme est semblable à la première, simplement plus petite, la lame ne mesurant qu'une vingtaine de centimètres là où celle du katana en mesure soixante. Voilà, vous vous retrouvez face à une nouvelle arme, mais celle là semble différente de l'autre... Avec celle là, Louka n'est pas une tornade démente, il ne reste que lui même sans la montagne de souvenir qui accompagne la première arme. Celle-ci, qu'il tient dans la main gauche, est plutôt une arme de parade, alors vous n'aurez pas vraiment besoin de la craindre. Ou du moins c'est ce que vous pensez, car s'il devait être privé de sa première arme, le jeune vampire n'hésiterait pas à se servir de celle-ci pour se battre. Plus petite, elle est beaucoup plus difficile à parer et beaucoup plus discrète... Mais aviez vous seulement remarquer les inscriptions noires sur la lame ? Si vous étiez attentif, vous sauriez qu'elles ne sont pas similaires à celle du katana, mais hélas jamais vous ne pourez les comprendre. Vous déduisez juste une chose, ce wakizashi n'obtiendra jamais l'importance du katana.

Charme: Qui n'a jamais rêvé de perfection physique ? Qui ne s'est jamais regardé dans le miroir en se trouvant de la graisse là où il n'y en a pas, un grain de beauté gênant, des épaules trop carrées, n'importe quel détail que l'autodérision gouverne ? Louka lui même l'a fait, quand son visage se reflètait encore dans les miroirs... Maintenant, il n'a que l'éblouïssement des autres pour tenter de connaître son nouveau visage. Un visage qui s'est éclairci, avec des traits d'une toute nouvelle douceur, et tant d'autres détails qui lui permettent de n'adresser qu'un regard pour devenir simplement irrésistible. Le voilà, son pouvoir, être condamné à vivre son reflet par le regard des autres, et privé à tout jamais de l'autodérision dont tout le monde à pourtant tellement besoin pour se sentir vivant...

Vitesse: Il existe des gens qui passent leur vie à courir sans raison, qui n'ont jamais prit le temps de s'arrêter pour observer un peu la nature et les gens qui les entourent. Louka, contrairement à la plupart des gens, n'a jamais été quelqu'un de pressé, il aime profiter de la douceur de l'air et de la chaleur sur sa peau. Ou au moins, il aimait ça, car la chaleur ne lui est maintenant plus bénéfique... Malgré tout, le vampire ne peut s'empêcher d'observer tout avec des yeux différents, des yeux qui l'écoeurent d'ailleurs... Les yeux d'un prédateur. Et voilà qu'il s'éprend d'un pouvoir que son humanité trouve inutile, il peut courir comme le vent et la tempète, peut se perdre au regard en quelques fractions de secondes, et jamais personne ne semble capable de le rattraper. Belle ironie, l'adolescent qui aimait prendre son temps est maintenant capable de traverser forêts et villes sans que personne n'ait même le temps de l'apercevoir. Mais est ce que ça a vraiment changer sa vie ?

Soleil: Certains vampires s'en réjouissent, certains ont toujours trouvés la nuit plus belle de leur vivant, et tellement plus pratique pour dévorer des proies. Mais que doit penser le jeune garçon qui se levait à l'aube et se couchait avec le soleil, que doit-il passer après des heures de méditation sous les rayons protecteurs du soleil ? A seulement dix-sept ans, l'étoile qu'il aimait prendre pour guide refuse de lui adresser la parole, car la mort et la lumière n'ont rien à faire ensemble. Il aurait voulu tenté, a souvent pensé au suicide, un dernier acte de dévouement vis-à-vis de l'étoile dont il à longtemps rêvé dans ses débuts de vampires, mais il ne peut s'empêcher d'être lâche. Alors il se contente de fuir l'aube comme s'il s'agissait du vampire venu le tuer pour lui rendre une vie insuportable, et ce n'est qu'une fois le soleil couché qu'il peut sortir en se désespérant de trouver le monde aussi noir qu'à son couché...

Argent pur: Il est étrange de voir à quel point les légendes étaient incomplètes et faussés. Celon certainnes légendes, seuls les lycans étaient vulnérables à l'argent, celon ces mêmes légendes les vampires craignaient les crucifix et tout objet béni. On les à même fait croire aux gens que l'ail repoussait les vampires... Et jamais personne n'a mentionné l'argent, jamais durant toute la vie de Louka n'a-t-il entendu qu'une lame d'argent aurait suffit à anéantir celui qui à effacer sa vie pour lui offrir une mort éternelle. Et pourtant, le vampire à pu se rendre compte lui même que cette faiblesse est bel et bien réelle, lorsque le vampire qui l'avait terrorisé fut devenu un véritable Dieu pour ses yeux d'adolescent. Il a essayé, il s'y est lamentablement brulé les doigts sans même l'avoir touché, alors il a dû abandonner, et c'est la dernière fois qu'il a croisé de l'argent pur.

Phoenix: Pas le pouvoir d'un vampire mais le pouvoir de Louka, un pouvoir venu tout droit de son coeur pour redonner vie à ses lointains souvenirs, lorsqu'il a peur, qu'il se sent seul et qu'il voudrait en finir. Pas grand chose, juste une étrange créature ressemblant vaguement à un oiseau dont les yeux sont d'un bleu électrique et qui porte une petite corne rouge sur la tête, mais dont les plumes de couleurs chaudes prouvent son appartenance à la famille des phoenix. Il n'est pas bien grand, pas plus grand qu'un aigle, si on ne compte pas ses queues semblables à de longs rubans qui changent de couleur en fonction des émotions du vampire. Jeune et inexpérimenté, Louka n'a pu croisé la route de ce phoenix que quelques fois, perdant conscience pour peu qu'il tentait de le garder auprès de lui plus d'une dizaine de secondes. Ce pouvoir, Louka le chéri car il n'est pas celui d'un vampire, et qu'à cette jeune créature, il a donné un nom plus puissant encore que les gravures du katana qu'il porte dans son dos.



Description physique: La beauté éternelle qu'il ne peut voir que par le regard des autres... Encore un cadeau empoisonné de sa nouvelle vie. Lorsqu'il était humain, Louka était d'une beauté assez banale, il se trouvait quelques défauts mais était déjà sujet à de nombreuses convoitises sans vraiment comprendre pourquoi. Il avait des traits fins et plutôt féminins, sa chevelure était d'un blond très clair qu'il laissait trainer jusqu'au bas de sa nuque, si ce n'est deux longues tresses qui auraient dû pousser trois ans encore... Devenu vampire, les yeux doux sont devenu son quotidien, pour peu qu'il croise une jeune humaine il semblerait qu'elle soit prête à se damner pour lui. Pourtant, il ne se trouve pas vraiment changé, pour peu qu'il puisse voir sans miroir. Ses cheveux se sont tintés de blancs, sa peau à pâli, ses canines sont maintenant d'une taille assez imposante, et il ne reste plus la moindre cicatrice de sa vie passée. Pour ce qui est de son corps, il ne semble pas avoir changé, il est toujours svelte et assez musclé en restant bien loin des phénomènes de foire, alors Louka ne comprend pas. Ce qu'il ne comprend pas, c'est cette aura puissante qui se dégage de lui et qui attire à les humains à lui comme les papillons sont attirés par les fleurs, c'est la puissance d'un simple sourire ou d'un regard attristé et perdu. Plus encore, il ne sait pourquoi ses regards rageur semblent attirer inconditionnellement les humains. Cette beauté, il la devine plus qu'il ne l'a voit, mais une chose est sûre, il ne la considérerait jamais comme un cadeau du ciel, puisque c'est sa mort qui la lui a offerte.

Description psychologique: Si seulement c'était si simple, il suffirait de vous dire que Louka est un garçon posé ou qu'il est au contraire très turbulent, il suffirait de vous le décrire drôle ou plutôt renfermé, mais qu'importe l'adjectif qu'on lui donne on ne pourra jamais se rapprocher de ce qu'est vraiment l'adolescent. Vous ne comprennez pas ? C'est normal, lui même n'y a jamais rien compris. D'un côté, il reste l'humain posé, réfléchi et confiant qu'il a toujours été, mais d'un autre il est devenu poltron, peut-être associable et surtout incapable de se supporter lui même. D'un côté, il voit les humains comme les siens, comme de nouvelles personnes qu'il aimerait rencontrer, mais d'un autre il ne peut s'empêcher de vibrer en devinant le gout de leur sang. D'un adolescent agréable, il devient un dangereux prédateur, et tout ça sans n'avoir jamais rien à pouvoir contrôler. Maintenant vous comprennez plus ou moins, il est deux personnes, il est l'humain qui a toujours été et le vampire qui est maintenant. Dans un cas comme dans l'autre, il est plus seul que jamais et se sent incroyablement rejeté par les humains comme par les vampires. D'un côté, les humains qui ne se laissent pas charmer par son physique incroyable le considèrent comme un monstre, le craignent et ne veulent rien savoir de lui, veulent juste s'échapper pour ne pas lui servir de repas. De l'autre, les vampires le considèrent comme une véritable erreur de la nuit, ils savent à quel point il peut être dégouté par ce qu'il est, et tout le respect qu'il a encore pour la race humaine quand il n'est pas en proie à une faim qui l'empêche de raisonné. Les uns le trouve dangereux, les autres le trouve faible, et lui même ne sait à quel parti il doit vraiment appartenir...

Histoire: Je me souviens de tout, comme si ce n'était arrivé qu'hier... Je m'étais assis tranquillement aux côtés de Nao, mon jumeau, pour méditer devant le soleil couchant. Nous nous donnions la main, personnelement je n'en avais pas vraiment besoin mais ça lui permettait de rester concentrer, et il faut bien avouer que ça ne me déplaisait pas non plus, je crois. Le soleil s'est couché devant nous, et notre maître devait s'être assoupi dans sa chambre. Notre maître, c'est l'homme qui a trouvé un jour deux bébés enlacés dans un couffin, à l'entrée de son dojo. Il aurait très bien pu nous envoyer à l'orphelinat, mais il a plutôt choisi de nous élever tous les deux, et de faire de nous des apprentis samouraï. Il me semble qu'il y existait un lien très fort entre le maître et moi-même, un peu comme s'il était mon père, mais le lien qui reste grâvé dans ma mémoire est celui que j'ai entièrement perdu cette nuit là.

Nous étions vraiment très proche, mon jumeau et moi, et je crois me souvenir que nous partagions toutes nos émotions. Lorsque l'un d'entre nous souffrait, l'autre vibrait également par sa douleur, et les mêmes joies traversaient nos deux coeurs lorsque nous étions heureux. Je ne l'avais jamais quitté plus de quelques heures, depuis notre naissance, et à chaque fois ces heures me semblaient d'atroces éternités. Et maintenant que je goute réellement l'éternité, je regrette de ne plus ressentir le vide de son absence comme avant... Il me manque, mais pas comme mon jumeau, plutôt comme mon humanité. Parfois, je me demande ce qu'il serait advenu si j'avais été lâche, si comme Nao j'étais resté dans la chambre de notre maître, ou si je ne m'étais simplement pas levé en ressentant quelque chose d'anormal.

Tout deux, nous nous étions rendu dans la chambre de notre maître pour comprendre ce qu'il pouvait bien se passer, mais c'est le cadavre du maître que nous avons trouvé, exsangue et pourtant dénué de la moindre peur. A voir l'arme qui était tombée non loin de lui, nous n'avons pas douté un seul instant que les dernières secondes de notre maître ne l'avaient certainnement pas rendu indigne de lui-même... Il avait tenté de se battre contre son agresseur, et c'est exactement ce que j'ai voulu faire. Nao, lui, est resté près du maître à ma demande. Je ne sais pas si j'avais un présentiment quand à l'issu de mon combat, mais je ne voulais pas que Nao soit là pour regarder, ni qu'il s'en melle. D'ailleurs, c'aurait été probablement mieux qu'il ne s'en melle pas, mais je peux comprendre sa réaction.

J'avais déduis qu'il s'agissait d'un vampire, il suffisait d'observer le maître pour savoir que son corps avait été vidé de son sang. Mais je n'avais pas peur, malgré toutes les mises en garde, malgré mon inneficacité face à ces créatures dangereuses avec mes pauvres armes, mais je voulais le voir pour qu'il comprenne que je ne lui laisserais pas la paix avant ma mort, que je parviendrais à le retrouver et à le tuer. Je n'ai pas eu besoin d'attendre, probablement avait-il ressenti l'envie de jouer. Quoiqu'il en soit le combat n'a pas duré plus de quelques secondes, et j'ai senti ses crocs froids s'enfoncer dans ma gorge... A cet instant, j'aurais tout donné pour perdre ce lien avec mon frère qui s'est aujourd'hui effacé, mais je sais pertinnement qu'il a ressenti la même douleur tandis que j'entendais mon sang glissé dans la gorge du vampire, et que c'est pour cette raison qu'il est venu à moi. Pour la première fois d'ailleurs, il me semble que nos personalités s'étaient échangées... Moi qui réfléchissait toujours longuement avant d'agir, j'avais foncé tête baissée contre un adversaire redoutable. Lui d'habitude trop turbulant que pour s'inquièter des repercussions de ses actes, il s'est muni de l'arme avec laquelle le maître avait voulu se battre.

Lorsqu'il est arrivé, je me souviens que j'aurais souhaité lui crier de fuir, même si ça n'aurait pas été bien utile. Mais j'étais trop affaibli, aux portes de la mort... Le vampire à dû trouver drôle de voir une copie conforme de sa victime qui arrivait en courant, et peut-être est ce dans le but de nous regarder nous affronter qu'il a choisi de me faire gouter son sang. A partir de là, je ne me souviens plus de rien, mais la douleur atroce que j'ai ressentie pendant une éternité ne peut s'effacer de ma mémoire. Tandis que le venin brulait mon sang, ma chair et tout ce qu'il croisait, j'aurais souhaité mille fois la mort. J'ai voulu sombrer dans l'inconscience, j'ai voulu mourir, mais le poison ne me permettait ni l'un ni l'autre, il fallait que la douleur soit complète pour que ma personalité change aussi. Paramètre qui a dû influencer le résultat, mon frère jumeau à ressenti exactement la même douleur, mais lui a pu s'en extirper en se perdant dans l'inconscience. Il me semble qu'au moment où il perdait connaissance, la douleur me sembla moins fulgurante, bien que toujours insuportable.

Lorsque mon enveloppe corporelle a cessé de mourir, je me souviens d'une sensation simplement incontrôlable qui heureusement n'est plus qu'une toute petite parcelle de mon âme aujourd'hui. Le vampire, celui qui m'avait donné la mort, je crois savoir qu'il eut tout d'un coup plus d'importance que mon propre faire, que ma propre existence... Je l'ai vu auprès de moi, une lame d'argent plantée dans le corps, et je crois que j'aurais été près à ressentir à nouveau l'ultime souffrance de ma transformation pour être capable de le sauver. Mais avant même d'avoir frôlé la lame qui lui retirait peu à peu la vie, pour peu qu'on puisse la nommer ainsi, je sentis une brulute insuportable au bout de mes doigts. Et au moment où il perdit la vie, alors que mon jumeau, qui avait retrouvé conscience, me regardait avec un regard terrifié et désespéré, je sentis une pulsion s'emparer de mon corps. Je posai les yeux sur mon frère, qui ne reconnaissait plus en moi celui que j'étais autrefois. Sur le fait, je ne me rendis même pas compte du vide laissé dans mon âme au moment de ma mort corporelle, mais je sais maintenant qu'au moment même où je me suis réveillé, il n'y a plus existé aucun lien entre Nao et moi. Peut-être est ce pour cette raison qu'il s'est laissé mourir dans mes bras, pleurant des larmes que je ne parvenais pas à verser...

Oui, je me suis jeté sur lui, je n'ai pu résister à cet élan de folie et je l'ai privé de cette substance rougeatre qui le tenait en vie. Je me souviens encore de sa chair sous mes crocs, du gout de son sang, et cette euphorie qui me traverse quand j'y pense m'écoeure. Je ne parviens pas à détester ce que j'ai fais, je ne parviens qu'à haïr ce que je ressens en y pensant. Il est mort, blotti contre mon torse devenu glacial, sans même sa plaindre de la douleur qu'il éprouvait en mourant. Je crois que j'aurais réagit de la même façon, en voyant mon jumeau mourir pour devenir un monstre sanguinaire, je n'aurais pas été capable de vivre, humain, sans le lien qui nous avais uni pendant dix-sept sublimes années.

Avant de partir, je n'ai pu m'empêcher de brûler le dojo, laissant mon jumeau auprès de notre maître... Le souvenir de leur cendre me serait probablement moins douloureux que celui de leur cadavres exsangue, du moins c'est ce que je croyais mais je crains fort que ça n'ait rien changé. La seule chose que j'ai faite, avant d'abandonner ma vie passée, c'est de laisser mon katana aux mains de mon frère pour lui prendre le siens. Après, je m'en suis allé sans me retourné, et j'ai découvert ma toute première aube. Je me suis caché, comme n'importe quel vampire, j'ai échappé aux rayons du soleil parce que je ne pouvais me laisser mourir. Pourtant, j'aurais aimé me suicider, à de très nombreuses reprises... Mais l'instinct l'emporte sur l'esprit lorsqu'on est un vampire, et quand le soleil se lève je ne suis pas mentalement capable de rester à l'attendre pour mourir. Et donc, je me suis caché, caché du soleil et de tout ce qu'il venait de m'arriver... En une nuit j'avais perdu mon père, mon frère, et le père qu'aurait dû être mon créateur, alors j'ai faibli à tel point que j'en ai pleuré. Et c'est là que Nao est apparu. Pas le cadavre humain que j'avais laissé derrière moi, mais le phoenix... Je n'ai eu que quelques secondes pour le voir, j'ai juste eu le temps d'y retrouver l'âme de mon jumeau perdu, et puis il a disparu comme il était apparu. Je l'ai parfois retrouvé, depuis, mais sa présence me fatigue et je crains d'être bien incapable de faire autre chose que de l'admirer.

Voilà, tu sais tout, et maintenant il est temps. Tu vois ce katana ? C'est celui dont je t'ai parlé, celui de mon frère... Si tu le regarde bien tu y verras quelques inscriptions que tu seras incapable de lire. J'aurais pu te les traduire, mais je ne peux briser le secret qui me lie encore à mon frère, alors c'est sans savoir que tu vas mourir cette nuit. Ne m'en veux pas, je ne l'ai pas souhaité, mais je ne me suis pas nourri depuis plusieurs nuit et maintenant, on peut dire que je ne me maîtrise plus vraiment. Ne t'inquiète pas, depuis les cinq années que j'ai passée en tant que vampire, je sais maintenant comment rendre ta mort la moins douloureuse possible. Ce serait comme une prise de sang, et tu partiras tranquillement...

Au revoir, j'ai été heureux de te raconter mon histoire.

Appartennance au clan Miryoku : non



Age : 16 ans
Sexe : Féminin
Pays : Belgique

Que pensez vous du design : Sublime depuis l'intervention d'une demoiselle que j'aime de tout mon coeur !

Avez vous lu entièrement le règlement : oui
Quel est son code : Validé par Alessa

Mutlticompte : Alessa Kuukyo
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