Aki cherche le repos. [PV Iku]

Je rentrais d'une longue journée d'exploration de cette ville qu'est Shinaï... J'étais exténué, et je ne souhaitais plus qu'une chose, dormir. La marche était peut être une activité ludique, mais fatiguante, j'avais pu obtenir certaines informations sur les différents clans, et je souhaitais en rejoindre un, d'une part pour les compétences que j'en tirerais, de l'autre pour défendre ma cause, la liberté et le pacifisme. Et malheureusement, pour que le monde redevienne pacifique, il fallait passer par la guerre, je l'avais réalisé.

Le nuit était tombée depuis belle lurette, j'avançais dans la ruelle sombre et vide menant à chez moi. J'arrivais enfin... Mais que voyais-je ? Il faut croire que mes demandes d'informations n'étaient pas passées inapercues. Des hommes louches trainaient dans un coin près de l'entrée de mon logement. Je ne préferais pas chercher la bagarre, je rebroussais chemin, j'allais dormir à l'hotel.

Je marchais, sur le trottoir dallé de ces grandes dalles que j'aime compter quand je passe dessus, au lieu de réfléchir, bizarrement, les loisirs demandant le moins de compétences intellectuelles étaient les plus relaxants. J'en étais rendu à la sept cent quatre-vingts deuxième marches quand un chien errants renversa un une poubelle, engendreant un fracas déstabilisant : je perdis le compte de mes dalles. Soupirant, je reprenais à zéro, mais les dalles ne tardèrent pas à laisser place au bitume propre des trottoirs du centre-ville. Les lumières se multipliaient, lueurs flottantes dans le ciel nègre. Des enseignes de diverses formes et lueurs m'entouraient, allant du flamant rose pétant à la bouteille de bierre vert sombre...
Enfin, je distinguait un hotel ayant un air plus accueillant que les multiples taudis s'étant présenté avec un air comme desespéré... Je poussais la porte, la chaleur m'envahit brusquement, déclanchant un petit frisson dans le haut de mon dos et mes épaules. J'allais au guichet, sur lequel une dame charmante et aimable me tendis la clé d'une des meilleures chambres, m'avait-elle dit. Je montais les escaliers, d'un pas morne, le tapis rouge, taché qui couvrait le milieu des marches ne semblait jamais prendre fin, je regardais désesperement vers le haut, en comptant les marches, encore une bonne vingtaine. Mes jambes flagolantes ne pouvaient plus me supporter. Enfin, j'arrivais. Je pressais la poignée froide en laiton, puis entrais.

Les lumières étaient allumées, s'était déja plus accueillant, même si la température était un peu plus basse que dans le couloir. Je m'affalais avec soulagement et enleva mes chaussures, ainsi que ma veste. Je fouillais, dans la poche de mon pantalon, puis en sortit mon mobile. Un message... C'étais ma mère qui me demandait comment j'allais, je lui répondais brèvement puis alla voir dans le meuble à nourriture ce qu'il y avait, une bouteille de vodka, et des gateaux appéritifs. Je les pris puis marcha jusqu'au lit, soulevant les draps fraichements lavés et me glisa dedans.
Après avoir bu mon verre d'alcool et pris quelques amuses-bouches, je ferma les paupières puis m'endormit.

J'ouvrais les yeux, il était quatre heures et demi du matin. J'avais envie d'un café, je sortit donc de mes draps, et marcha vers la porte, d'un pas mal assuré. J'étais en tee-shirt, et j'avais remis mon jean. J'étais dans le couloir, quand je me rappella des longs escaliers. Je soupirais une nouvelle fois, mais ne rebroussa pas chemin. J'allais faire un pas, quand quelqu'un déboucha des escaliers. Curieux, j'attendit de savoir qui pouvait bien venir à cette heure...

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La journée avait été longue, tellement longue et pleine d’ennuis, que le sommeil n’avait jamais réussi à me gagner. Ma douce mère dormante dans la chambre d’à côté, le tic tac de l’horloge m’horripilant un peu plus à chaque seconde, le bruit des hiboux et des loups que je percevais de l’autre côté de ma fenêtre ouverte. Rien, absolument rien ne me donnait envie de dormir. A trois heure et demi du matin, je ne dormais toujours pas, me retournant encore et encore sous les draps de mon lit, je m’énervais tellement que j’en avais de la sueur dans le dos. Je n’avais plus croisé ni vampire, ni lycan depuis la dernière fois… J’avais tué ce jeune loup pour ensuite me faire avoir par un tendre vampire qui fut proche, beaucoup trop proche… Et rien que ce souvenirs m’énervait plus encore que le manque de sommeil !

Quatre heure sonna entre les tic tac incessant et avec elle un cri retentit dans toute la ville jusqu’à atteindre mes oreilles. Me redressant vivement dans mon lit, l’oreille à l’affût, j’attendais pour voir si un nouveau bruit me parvenait. En analysant le cri, c’était une dame en détresse, elle devait avoir eu affaire à un voleur, au pire un lycan, au mieux un vampire. Heureuse de trouver une raison de me lever de mon lit, je me leva et attrapa mes chaussures avant de sortir de ma chambre pour enfin sortir de la maison.

Quand j’eu fait trois pas dans le froid de la nuit, je me rendis compte de ma tenue peu approprié, se résumant à un top et un boxer, de plus, je n’étais même pas armée. Je dus donc retourner dans ma chambre pour attraper mes vêtements et chausser mes bottes à la place de mes pantoufles. J’étais fin prête à tuer les méchants ! Ce fut dans un élan décharné que je couru dans la ville à la recherche de l’origine de ce cri. Mais rien ne me parut, à par un homme qui rentrait comme un voleur par la porte d’un hôtel. Autour de lui, une aura aussi bleue que le ciel d’été. Pas de doute, un vampire ! Aussi me mis-je à le suivre comme un espionne, ma main posée sur le manche de mon wakizashi à la lame d’argent. J’aimais tellement cette arme qui m’était devenue précieuse bien avant que cet homme du clan ne me la modifie. Avec elle, je me sentais en sécurité, comme accompagnée…

Quoi qu’il en soit, une fois que je fus à l’intérieur de l’hôtel, je constata que l’homme se dirigeait vers les marches des escaliers, je le suivis à toute vitesse, sortis mon arme et au tournant des marches, je bondis, prête à lui percer le dos, mais il n’était plus là. A la place, un jeune homme. Son aura était blanche, mêlée de gris et de jaune pâle, un peu comme la lueur de notre mère la lune. Un humain. J’eu un sourire, honteuse de m’être affichée aussi folle à un humain qui peut-être ne savait pas grand-chose sur la guerre des trois clans…

Bonsoir. Vous n'auriez pas vu un homme grand aux cheveux noirs passer par ici ?

Peut-être savait-il quelque chose, ainsi me serait-il utile dans ma quête présente. Notre conversation serait brève, je le savais, d’autant plus si il savait où était passer ce vampire ignoble…

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J'attendait. La personne semblait monter au pas de course. Soudain, elle déboucha, bondissant comme une furie près de moi. Elle brandissait un petit sabre dont je ne connaissait pas le nom, mais dont l'éclat faisait penser à de l'argent. Ses cheveux noirs d'encres voletaient, normal vu à la vitesse à laquelle elle allait. Quand elle m'apperçut, elle freina son attaque, je reculais d'un pas, étonné. Elle atterit avec une certaines maladresse (normal, je ne devais pas être sa cible).

Elle me regarda, avec un air honteux et un peu déboussolé, mais se reprit très vite. Elle se remit droite, puis me posa une question :

- Bonsoir. Vous n'auriez pas vu un homme grand aux cheveux noirs passer par ici ?

Elle recherchait quelqu'un, ce que j'avais deviné. Elle cherchait en tout cas à le tuer... Je devais en savoir un peu plus, peut-être était-elle une vampire qui cherchait sa proie, et si c'était le cas, ce serait à tout les coups un humain. Mon avis me disait qu'elle n'étrait pas méchante, mais on ne sait jamais. Il fallait que je l'embrouille un peu afin d'en savoir plus. Je pris un air ennuillé, puis soupira :

- "Quelqu'un ? A cette heure ? Eh bien franchement, je n'ai vus que quelques personnes. Je n'ai pas très bien regardé, mais je crois qu'un homme comme vous l'avez décrit est passé un peu après une jeune femme, qui avait l'air d'être assez pressé. Lui aussi d'ailleurs, on aurait di qu'il s'amusait, alors que l'autre était quelque peu... Apeurée. Pourquoi, que se passe t-il ?

A mon avis c'était une humaine, car, pas de doute, sa lame était en argent. A cette heure, un lycan ne pouvait être sous sa forme humaine, donc elle cherchait soit un vampire, soit un humain. Si c'était un vampire, la femme que j'avais inventé me servirait ; la seule issue possible du couloir devait mener au toit, je devancerais cette fille en passant par ma fenêtre, puis m'inventerais une arme en argent, même si elle ne durera que trentes secondes, si mon ennemi sera un vampire.

Pourquoi faisait je celà ? Eh bien, si c'était un homme, je le protégerais. Si c'était un vampire, je le tuerais si il menace quelqu'un, par simple souci de protection des humains et par esprit de compétition, j'étais d'humeur cette nuit ; sinon, je regarderais juste le combat, en intervenant si l'humaine était en difficulté.

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Le garçon face à moi avait les cheveux gris-bleu lui tombant sur les épaules. La lumière s'y reflétant donnait à cette couleur autant d'importance à son joli regard aussi bleu que l'aura du vampire que je poursuivais. Grand mais pas trop, il semblait pensif, comme si il hésitait quand à la raison pour laquelle je poursuivais cet homme. Peut-être me prenait-il pour une vampire. Mais alors, il était bien idiot. Entre ma lame et le manque de charme qui émanait de moi, rien ne laissait penser que j'étais un vampire. Ou alors un lycanthrope? Mais c'était ignare de sa part de ne pas penser qu'à cette heure, tous les lycans sont de simples boules de poils. Enfin, il se mit à soupirer et me répondre. Selon lui, une jeune femme est passée, suivi par l'homme que je venais de décrire. Tout deux étaient pressés. Après ça, il me demanda ce qui se passait.

Pas grand chose, juste un petit compte à rendre...

Je lui souriais, tout en réfléchissant à ce qu'il venait de me dire. Il me mentait, non seulement ça se sentait, mais en plus, ses mots le trompaient. L'homme que je poursuivais n'était aucunement pressé et personne n'était passé devant lui. Pourquoi? Parce que je l'avais vu bien avant qu'il n'entre ici et la porte était fermée, immobile. Donc personne ne l'avait ouverte. C'était idiot, mais je sentais qu'il essayait de me prendre dans son petit jeu pour en découvrir plus sur mes intentions et ma nature. Et bien, son petit jeu allait devenir le mien.

Pas où sont-ils passés? Ca se trouve, il va ennuyer autant cette fille qu'il ne la fait avec moi.

Je pris un air faussement triste, mais hautement convaincant. Si il se mettait à y croire, j'aurai à réponse à une nouvelle question trottant dans ma tête : Clan Namida ou ignorant de tout? Que savait-il sur cette guerre et sur les clans? Savait-il comment combattre un vampire, un lycan? Oui, en résumé, je voulais savoir tout ce qu'il savait...

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Un air sérieux, un peu trop même, je m'inquiétait pour l'humain qui allait se faire étriper. En effet, vu ses dernières paroles, elle a insinuée que l'homme était (sûrement) son ancien conjoint, et il est rare d'avoir pour conjoint un vampire. J'avais bien mon sabre, même s'il n'était pas en argent, celà n'aurait rien influencé contre une humaine... Il fallait que je rentre dans ma chambre, que je prenne mon sabre et que je me prépare à monter sur le toit, seule issue possible pour l'homme qu'elle voulait massacrer.

- "Je pense qu'il est monté sur le toit, passez par la porte reservée au personnel. Moi, je vais me recoucher, je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas..."

Tu parles que je vais me mêler de ce qui ne me regarde pas !
Après un bref hochement de tête, j'ouvrais doucement et refermais, à clé. Je fis le moins de bruit possible pour atteindre la chambre où étaient entreposées mes affaires, prit mon sabre, et ouvrit la fenêtre. Un vent froid me caressa le visage, me réveillant. Je me hissa par dessus la fenêtre, et atterit sur une structure en métal, faite pour l'évacuation en cas d'incendie. Celà menait à environ deux mètres du toit, et une goutière me permettrait de grimper. Je grimpa donc, le ciel était dégagé, laissant place à la lune... Un bon temps pour les lycans. Je n'e"ntendait rien en haut, mais j'étais sûr qu'il y avait quelqu'un. J'arrivais à la gouttière, mes pas faisait du bruit à l'impact sur la structure de fer, mais le vent aigu couvrait celà. Je calais un pied sur l'attache de la gouttière, puis entama l'ascension. Je me parlais doucement à moi même :

- "Si c'est un vampire, je peux peut être me le faire, mais il faut qu'il soit de mon niveau... Sinon, je pourrais toujours fuir, je l'ai déja fait avec de faibles créatures. Si c'est un humain classique, j'analyserai la situation et je tenterais d'empêcher quelconque mort..."

J'avais attaché mon sabre (dans son foureau) à la va-vite sur mon jean. Il m'embêtait un peu du coup, sa position m'obligeant à courber le dos afin qu'il ne frotte pas contre la facade graineuse, et fasse ainsi un gros bruit risquant de me faire repérer...

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Qu’est-ce que vous faites la ! Vous tenez pas à votre vie !?

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Je me fit prendre... Elle me tendit la main, que je ne saisis pas en me hissant, sans grandes peines grâce aux longs entraînement que m'avaient valus l'ascension d'arbres pour dormir en haut. Elle me demanda ce que je faisais là, d'un ton irrité. Il fallait que je trouve une excuse valable, ce pour quoi je mis une dizaine de secondes à réfléchir comme un diable, les sourcils crispés par l'effort... Enfin, je trouvais une excuse à la hauteur de mon imagination :

- "Mmmh... Eh bien, j'ai eu une soudaine envie d'escalade !"

Dis-je en souriant bêtement et en passant mes bras derrière la tête, et en constatant l'idiotie de la situation : personne dans les environs, j'avais pas l'air bête. Un bruit, vraiment tout petit, résonna. Mais j'avais beau regarder dans la direction d'où il venait, je ne voyais rien.

- *Impossible, il y a peut être des chances sur un million, et encore, qu'une personne ait le même don que moi pour l'invisibilité.*

La fille aussi se crispait légèrement. Je m'assit sur le muret qui bordait le vide au-delà de l'immeuble, me forcant à adopter une attitude décontractée, mais prêt à dégainer, la lame pourrait peut être le repousser en attendent d'imaginer un arme pourvant le blesser. C'était une menace, ce mec, je le sentais, ce pourquoi je m'apprétais à imaginer une petite lame en argent, juste au cas-ou celui-ci débarquerait sans prévenir, et avec une méchante envie de sang, enfin... Du moins, si c'était un vampire, ce que je pensais, car un lycan sous sa forme animale ne peut utiliser ses pouvoirs, ou en tout cas un pouvoir d'invisibilité, enfin... Je crois.

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Il se fit une petite plaisanterie, pendant que moi, je veillais à ce qui rôdait. Après ça, je l’entendis s’asseoir. C’est fou comme le soir, je pouvais avoir tous mes sens en éveil. Quoi qu’il en soit, son envie d’escalade me donna envie de lui donner une tape sur la tête et lui dire tout le danger qu’il venait chercher ici. Mais la présence avec nous, je la vis enfin. Elle s’approchait. Cette personne, comme je l’avais pressentis avait le don de se faire invisible. Mais contrôler son corps, ce n’était pas contrôler son âme… Aussi, même si mon jeune nouvel ami ne le voyait pas, moi je voyais ce vampire à l’aura bleu d’été grâce à cette couleur si jolie signifiant tant de mauvaises choses…

Le nuage bleu s’approchait doucement de moi et du jeune garçon suicidaire. Faisant semblant de ne rien voir, j’attendis suffisamment pour me rendre compte qu’il ne me désirais pas, mais plutôt ce jeune garçon. Pourquoi ? Ma lame ?

Ne bouge pas…

Était-ce pour le vampire ou pour mon compagnon à l’aura blanche et jaune ? Sincèrement, je ne savais pas trop. Ce que je savais, c’est ce que j’allais faire. Quand il passa au dessus de moi, je me retourna et dans un geste aussi agile que précis, je planta ma lame dans ce que je supposais être le dos de ce monstre assoiffé de sang. L’argent pur fit immédiatement son effet. La silhouette de cet homme aux cheveux noirs apparut entre moi et le garçon dont j’ignorais le prénom. Ce vampire avait les mains tendues, tendu vers la chair tendre du cou de mon nouvel ami. Quand j’enleva ma lame de son dos ensanglanté, le vampire s’écroula, aussi faible qu’un homme mort…

Merci de m’avoir prévenue…

Je releva les yeux vers le garçon assit sur le muret, qui, j’espérais, ne se trouvait pas trop choqué. Comment lui expliquer cela si il ne connaissait rien de l’histoire… ? En silence, je sortis mon tissus blanc pour essuyer ma lame...

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[J'ai édité le message juste au dessus vu que je n'avais pas le bon nombre de lignes ^^']

J'avais entendu le léger bruit de saut du vampire, ou plutôt le frolement presque imperciptible de l'air sur son corps. Un petit poignard en argent était apparu, même s'il ne me servait à rien : je ne savais pas d'où il venait, et en plus je n'aurais pas eu le temps d'esquisser le moindre geste, j'aurais peut être pu le planter pendant qu'il sucerait mon sang, mais bon.

Grâce au ciel, la fille l'avait repérée depuis bien longtemps, elle savait où il se trouvait. L'invisibilité ne l'affectait pas, je ne pouvais donc pas la surprendre si elle était mon ennemie. Il fallait choisir ses alliés, or... Je ne voulais pas rejoindre le clan Namida, trop, beaucoup trop hostile envers les autres races, qui personnelement, ne m'ont rien fait, si ce n'est le lycan qui a tué mon père, mais ça je l'en remercierais toujours. Les vampires, faibles créatures incapables de résister à la moindre goutte de sang, je ne leur en voulais pas, on peut dire que ceux-ci sont comme des toxicos, même si ils veulent résister, ils ne le peuvent pas.

La fille avait donc plantés son sabre dans le vampire quand celui-ci était en plein vol, sa silouette apparut, désemparée devant la preuve de sa faiblesse. Il s'écroula sans faire de bruit. Je resta de marbre face à son corps, puis m'approcha en m'acroupissant. Je soulevais délicatement une mèche de ses cheveux, et ferma ses yeux, toujours aussi doucement. Je soupira, puis rabaissa cette mèche.

En me relevant, j'hocha la tête en guise de merci, puis dis :

- "Comment l'as tu repéré ? Odorat, vision ? Ou même ouïe ?

Il fallait que j'en sache un peu plus, car bien qu'elle m'ai sauvée, je tenais quand même à trouver une faille dans sa défense, au cas-ou elle deviendrait mon ennemi dans le futur, je n'étais pas serein comme dans mes séances de détentes habituelles. Plus je regardais les différents clans, plus mon choix se précisait.

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Quand la mort se mit à envahir l’air, je rangea mon arme nettoyée, alors que notre cher humain se leva pour s’approcher un peu plus du corps inerte, lui fermant les yeux sous de nombreuses mèches noires. C’était comme si il considérait ce monstre comme l’un des nôtres. Quelle illusion idiote…

En silence, je me tourna, donnant en vue à ce garçon mon maigre dos vêtu de noir. Je n’avais plus rien à faire ici et même si il se mit à me parler, rien ne me retenait. Malgré tout, j’étais polie et accepta de lui répondre…

Sachez que je ne révèle jamais mes secrets… Et puis, n’importe quel idiot aurait pu entendre cet éléphant. Pour un vampire, il est loin d’être discret…

Retrouvant le silence de la situation, je m’éloigna vers la porte du personnel que j’avais emprunté quelques minutes plus tôt. Je m’en voulais un peu de laisser ce garçon ainsi dans l’ignorance, avec un corps de vampire sous les bras. Mais pour moi, ce genre d’êtres ne méritaient que d’être dévoré par les rapaces… Même si il n’y avait pas tant de rapaces que ça en ville…

Au fait ! Faites attention à vous. Il y a beaucoup de monstres qui rôdent dans le coin. Et ils ne se rappellerons certainement pas votre sympathie avec l’un des leurs quand ils voudront de votre sang…

Et sans plus un mot, je disparu de la plate-forme par la porte, aussi vite que mon arrivée. La nuit touchait à sa fin et moi, j’étais fatiguée… Je n'avais plus qu'à rentrer chez moi avec la certitude qu'avant vampire, qu'aucun lycanthrope ne viendrait m'attaquer, sachant parfaitement que maman ne sera jamais ce que je venais de faire ce soir...

[TOPIC TERMINE]

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Distribution d'XP

Aki :

85 lignes x10 = 850xp

Texte agréable +50xp = 900xp

Côté texte, il y a trop de fautes et la ponctuatin me semble trop souvent incorrecte. Cependant, je t'accorde tout de même le côté " texte agréable " car je ne me laisse pas facilement déconcentrer par les fautes et la ponctuation, et que tu as tout de même réussi à m'accrocher.

Pour tes pouvoirs, ça ne me va pas. Aucun point ne t'es accordé pour la simple raison que tu n'es que lvl 1 et que tu sembles parfaitement maîtriser ton pouvoir. Un, ton pouvoir est très difficile à utiliser et tu en parles comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Deux, utiliser ton pouvoir t'épuise, là tu as l'air en pleine forme après son utilisation. Trois, les armes en argent ne te sont pas disponibles, même avec ton pouvoir, puisque tu ne fais pas partie du clan. Donc voilà, pour le prochain RP je ne veux voir ton pouvoir que s'il est utilisé très difficilement, et en accord avec ton niveau.

Total : 900xp

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Iku :

86 lignes x10 = 860xp

Peu de faute : 25xp = 885xp
Bonne ponctuation : 25xp = 910xp
Texte agréable : 50xp = 960xp

Utilisation du pouvoir sur PNJ : 25xp = 985xp
Utilisation du pouvoir sur PJ : 50xp = 1035xp
　
Peu de fautes, la ponctuation est bonne, et le texte est agréable et aucun problème de surpuissance de ton pouvoir.
Juste une chose, mais je ne sanctionne pas, au passé simple la terminaison est " ai " et pas " a " avec la première personne du singulier Wink

Total : 1035xp
x1.25 pour appartenance au clan Namida = 1293.75